Histoire de Lise
Chapitre 2
- tu sais que tu dois recevoir le ceinturon
maintenant ! fit son mari, menacent
Lise gémit sous son bâillon . Pierre restait
sans rien dire, elle entendit un bruit et comprit en le voyant
apparaître qu'il défaisait le ceinturon de son pantalon.
Elle regarda du coté d'Emma mais , fort
heureusement ,celle ci tournait les talons. Son mari lui pencha
la buste sur la table, sa croupe se redressa involontairement,
relevant encore un peu sa jupe, il passa sa main sur son collant
.
Il n'y eu que le silence pendant quelques
instants, puis d'un coup le ceinturon s'abattit sur elle, et elle
gémit sous son bâillon.
Il la cingla dix fois et elle gémit a chaque fois, prête à
pleurer , plus de honte que de douleur.
Elle l'entendit remettre son ceinturon et il
vint s'asseoir à table. Il se tourna vers elle, presque avec le
sourire.
-c'est vrai que tu es ravissante ce soir.. même
ainsi, lui dit il doucement. Et il resta ainsi de longues minutes
à la contempler. Emma vint le servir à table pendant qu'il la
regardait
- Vous pouvez détacher madame ? lui demanda t
il..
- oui monsieur, repondit celle ci en baissant
la tète.
Elle s'approcha de Lise , se baissa vers ses
chevilles et rapidement la detacha de la table, elle remonta
ensuite vers sa taille et se plaqua contre elle pour lui ôter
son bâillon et défaire la corde qu'elle avait à la taille,
avant de détacher ses poignets. Lise était morte de honte. Une
fois celle ci libérée, Emma se retira sans un mot .
Lise rajusta sa jupe des qu'Emma l'eut détachée,
elle se sentait horriblement mal à l'aise. Elle alla s'asseoir
à table, face à son mari, et se mit à manger en silence sans
oser lever la tète vers lui.
Le reste de la soirée se passa plus agréablement
, son mari se montra plus prévenant qu'a l'accoutumé et son
malaise disparut peu à peu.
le lendemain , sa vie reprit son cours
habituel, ni elle ni lui n'évoquèrent l'incident de la veille
et Emma se montra tout aussi discrète. Le soir venu, son mari
l'appela pour venir souper et lui suggéra, enfin c'est ainsi
qu'elle le comprit, de mettre sa tenue de la veille.
Toute heureuse à l'idée des compliments
qu'il me manquerait pas de lui faire, elle remonta se changer et
se prépara longuement devant le miroir, elle redescendit vers la
salle à manger , maquillée , parfumée, droite sur ses talons
hauts
Elle sentit plus qu'elle ne vit le regard
admiratif de son mari sur elle et elle en frémit, heureuse de
plaire.
- tu es absolument ravissante ! lui lança t
il quand elle entra.
Elle baissa les yeux mais ne put réprimer un
franc sourire.
-j'ai envie de prendre l'apéritif au salon ,
lui dit il quand elle s'approcha de lui, et sans attendre, il
l'entraîna vers le salon.
Elle allait s'asseoir sur le canapé quand il
la retint.
- deux minutes , ma chérie, s'il te plaît
fit il et il resta une moment sans parler. Je ne suis pas
convaincu que ta punition d'hier ait suffit, j'ai un doute, tu
vois.
Lise pâlit.
- Oh non, pitié, fit elle dans un souffle.
- Je dois y réfléchir, vois tu ? répondit
il d'un air sombre. Peu etre n'aurai je pas recours au ceinturon
si tu es sage...
- mais je suis sage, mon chéri, insista Lise,
le regard inquiet tourné vers son mari.
- et bien voyons ca, fit celui ci en se
relevant.
Il alla se placer derrière lise et lança
d'une voix forte, en saisissant les poignets de Lise :
- Emma, apportez moi des cordes !
Celle ci apparut quelques instants plus tard,
les cordes à la main, Lise eut le temps de se faire la réflexion
qu'elle arriva bien vite , comme si elle guettait à la porte.
Pierre les attrapa d'une main, sans rien dire
et se mit à ligoter les mains de sa femme dans son dos, d'abord
en croisant autour des poignets puis passant la corde autour de
sa taille. Il attrapa son bras et l'entraîna vers la table basse
du salon
- mets toi à genoux face à la table, s'il te
plaît, fit il doucement.
Lise jeta juste un coup d'oeil derrière elle,
et s'assura qu'Emma était sortie avant de plier les genoux.
Pierre se pencha vers elle posa les corde devant lui, en saisit
une première qu'il passa autour de ses bras avant de la serrer
à la table, puis prenant une autre corde, il la passa aux
genoux laissant deux bouts dépasser qu'il attacha aux pieds de
la table, saisissant enfin une troisième, il la passa aux
chevilles puis tirant sur les deux extrémités,
releva ses chevilles au dessus du sol et alla attacher la
corde aux mains de Lise.
Il se releva et, faisant le tour du salon,
alla s'installer dans le canapé et se mit à la regarder sans
rien dire . Lise se mit a gigoter dans ses liens, ses chevilles
relevées tiraient sur ses poignets, elle émit un petit râle.
- Emma, lança son mari, auriez vous un
foulard pas loin ?
Celle ci ne se fit pas attendre et apparut au
salon, un foulard de soie doré et bleu à la main
- parfait dit Pierre, en se levant .
Il prit le foulard , le plia dans sa longueur
, y fit un noeud au milieu et se penchant en avant l'enfonça
dans la bouche de Lise, celle ci posa un soupir rapidement étouffé
par le bâillon, et le sentit se serrer dans sa nuque. Elle vit
Pierre se redresser et retourner s'asseoir sur la canapé, il la
regarda à nouveau longuement
- tu sais que tu es ravissante ainsi,
fit il avec un beau sourire.
Lise le regarda , intriguée. Il prit un
verre, allongea les jambes.
- tu sais, ajouta t il, en la regardant, tu es
même tout à fait charmante.
Lise fronça les sourcils, elle se dit qu'elle
ne se laisserait pas prendre à son boniment , et garda un air
sombre. De toute façon, son bâillon lui couvrant la moitié du
visage , elle pouvait difficilement exprimer la moindre émotion.
- bon , écoute, continua son mari, en se
tournant vers elle, j'avais prévu le ceinturon pour toi ,mais si
tu es sage, peu être adoucirai je la punition , qu'en penses tu
?
Lise fit oui de la tète, trop heureuse d'échapper
à cette humiliation
- bien, nous comme d'accord, conclut son mari,
cependant, je ne peux pas complètement faire comme si ne rien n'était,
n'est ce pas
Lise le regarda intriguée
- oui continua t il, je pense qu'un rappel à
l'ordre quotidien te fera le plus grand bien, tu en a bien
conscience? a moins que tu préfère le ceinturon tous les soirs...
Lise secoua énergiquement la tète en signe
de dénégation
- bon, et bien nous sommes d'accord, fit il en
se relevant, donc tu resteras ligotée face à moi, tous les
soirs avant le repas, le temps que je prenne l'apéritif, cela te
permettra de te souvenir à quoi tu échappes, et moi je prendrai
plaisir à te voir ainsi tous les soirs...
Lise regarda son mari , d'un air malheureux,
cherchant à lui exprimer son désarroi mais celui-ci ne
lui prêta guère attention et retourna vers la salle à manger
- Emma, entendit elle au loin , vous détacherez
madame !
Elle arriva rapidement vers la salon, Lise
n'osa la regarder dans les yeux , elle la vit juste se pencher
vers elle, ses genoux presque à la hauteur de son visage. Défaisant
lentement les cordes de ses chevilles, elle libéra d'abord
ses chevilles puis glissa se main sur ses genoux , sur sa taille
avant de défaire le noeud du foulard dans sa nuque. Lise une
fois libérée, elle reprit les cordes et s'éloigna sans un mot
.
Lise se frotta les poignets avant d'aller
rejoindre son mari à table, il l'accueillit avec un air aimable
qui la réconforta. Il se mit à parler de choses et d'autres
sans plus faire allusion à ses punitions.
Le lendemain , son mari parti de bonne
heure , Lise dormit profondément, elle ne fut réveillée que
par Emma qui lui amenait son petit déjeuner au lit, elle avait
son air reversé habituel. Lise la remercia et la jeune fille
disparut dans le couloir. Elle revint en fin de matinée alors
que Lise s'était remise à feuilleter ses magasines féminins,
elle proposa à Lise de lui faire couler un bain et repartit avec
le plateau du petit déjeuner.
Dans la baignoire, Lise soupira d'aise. Emma
se comportait admirablement avec elle et semblait comprendre ses
desirs. Elle en venait a douter de son ligotage de la veille.
Elle se dit que cette histoire de punition avant le repas du soir
n'était qu'une idée en l'air de la part de son mari qu'il
abandonnerait bien vite, s'il ne l'avait pas deja oublié.
Sachant le plaisir qu'il aurait à la trouver
bien apprêtée pour lui, elle passe une bonne partie de la journée
à essayer sa garde robe, choisissant ses tenues aptes à paraître
chic aux yeux de son mari, sans trop en faire non plus, comme la
bonne épouse à la maison qu'elle de devait d'être.
Le soir arriva et Pierre ne rentrait pas, sans
aller jusqu'à s'inquiéter, Lise était un peu déçue, elle qui
se préparait pour lui depuis des heures...Enfin le téléphone
sonna et elle courut répondre.
C'était son mari, en effet, qui lui
expliquait son retard, et qu'il ne serait la à la maison avant
une bonne heure. Elle allait raccrocher quand son mari lui dit:
- peux tu me passer Emma , sil te plaît, chérie
?
Surprise, Lise s'exécuta et appela Emma, qui
apparut bientôt à la porte ; Lise lui tendit le combiné
-c'est Emma, monsieur fit elle. Pierre devait
lui poser des questions car elle répondit brièvement.
- oui, monsieur...longtemps, monsieur...je
comprend, monsieur.
Puis au bout d'un certain temps, Lise
l'entendit répondre :
- preparer madame ? bien monsieur...A la table
basse du salon ? pour l'apéritif ? Bien monsieur, madame sera préparée,
à ce soir monsieur
Lise fronça les sourcils, que voulait elle
dire par "preparer madame" ? Elle allait s'éloigner
quand Emma l'appela :
- madame, monsieur m'a demandé de vous
preparer pour l'apéritif, pouvez vous vous installer s'il vous
plaît ?
- comment cela , me preparer ? fit Lise,
cherchant à prendre une voix autoritaire
- et bien madame, comme hier soir , à la
table basse du salon, répondit sobrement Emma
Lise rougit fortement
- mais vous n'allez pas... commença t elle ,
sans oser aller jusqu'au bout de sa phrase.
- si madame, fit tranquillement Emma, ce sont
les instructions de monsieur, il ne faut pas risquer de lui déplaire.
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