Des que la porte du placard se fut refermée, Fabien
se rendit compte à quel point sa position était inconfortable,
ses jambes repliées , lui tiraient sur les poignets ses menottes
lui rentraient dans la peau.
Il essaya de se mettre sur le coté mais il
n'avait pas assez de place, a chaque fois ses pieds heurtaient, soit le
mur, soit la porte du placard.
Il finit par trouver un début de repos en
se mettant légèrement sur la coté mais sa position
n'était pas tenable longtemps et il était a chaque fois obligé
de se remettre a plat ventre.
Il passa toute la nuit ainsi à se tortiller
sans trouver le repos. Il dut pourtant s'assoupir quelques temps car il
n'entendit pas la porte du placard s'ouvrir et ce fut la voix de Cindy
qui le tira de sa torpeur
- je t'avais dit ne pas me déranger cette
nuit et tu n'as arrêter de taper au mur !
Fabien râla sous son bâillon mais ne
put rien répondre
- tu va voir ce qui va t'arriver , continua t elle
Il l'entendit faire quelques temps puis revenir
et taper sur les touches d'un téléphone
- bonjour ,dit elle je suis bien chez les parents
de Fabien ?
Fabien sursauta malgré ses liens, et râla
de désespoir aussi fort qu'il put.
- ah ils ne sont pas la , vous êtes qui alors
? ah sa soeur !
Fabien hurla en lui même, il entretenait de
mauvais rapports avec sa soeur qu' il trouvait insupportable, il la jalousait
en même temps.
- Figurez vous que Fabien a dormi chez moi cette
nuit , mais ligoté et bâillonné et habillé en
fille !
Il en aurait pleuré s'il avait pu mais le
bandeau sur les yeux les lui maintenait fermés. Il vivait la plus
grande honte de sa vie
Cindy s'était éloignée avec
le téléphone après avoir repoussé la porte
du placard, il entendait des éclats de voix et lui semblait
il des rires étouffés.
Il resta longtemps au fond e son placard sans que
Cindy revienne s'intéresser à lui , il se remit a remuer
dans tous les sens pour échapper a sa position trop inconfortable.
Tout à coup il entendit le bruit de la sonnette à la porte
d'entrée et resta paralysé de peur.
Les pas de Cindy retentirent dans le couloir et
elle ouvrit la porte.
- bonjour Cindy !
Fabien sursauta , paniqué , c'était
la voix de sa soeur.
- bonjour Émilie, fit la voix enjouée
de Cindy
Il entendit les deux jeunes filles se faire la bise
et commencer à papoter, elles s'éloignèrent
dans l'appartement et Fabien ne les entendit presque plus, il se sentait
presque soulagé .
Son répit fut de courte durée car
leur pas se firent de nouveau entendre et s'arrêtèrent devant
sa porte. IL retint son souffle.
La porte du placard s'ouvrit d'un seul coup.
- alors qu'en penses tu de ton petit Fabien ? fit
cindy moqueuse
Fabien était mort de honte, il n'osait plus
bouger.
- alors comme ca on s'habille en fille, Fabien ?
et on aime bien etre ligoté ? sa soeur eut un rire moqueur, presque
mauvais, et bien tu dois être content au fond de ton placard !
- mais oui ! enchérit Cindy, c'est pour ca
qu'il a fait tant de bruit cette nuit, tout heureux qu'il était
d'être la !
- laisse le donc la journée , puisque ca
lui fait tant plaisir , en plus il ne te dérangera pas
Fabien émit un râle de protestation,
mais trop oser insister.
- tu vois il dit oui , fit Émilie.
Fabien gémit a nouveau et gigota antan qu'il
put dans ses liens
- non fit finalement cindy , tu vois bien comme
il remue dans tous les sens c'est agaçant a force !
- alors on le ramène chez nous , si tu veux,
comme ca en plus tu sauras ou on habite!
- d'accord, je vous ramène, acquiesça
Cindy ,allez debout toi , fit elle a l'adresse de Fabien.
Celui ci se tortilla autan qu'il put et réussit
a sortir du placard, il se retrouva ligote bâillonné aux pieds
des deux jeunes filles qui ne semblaient pas disposées a l'aider
- tu crois qu'il ferait un jolie fille ,disait Cindy
en riant
- on va bien voir , répondit Émilie,
une fois son bâillon enlevé, et elle se pencha vers Fabien
, commençant a lui défaire son bandeau sur les yeux et son
bâillon.
Il n'osa pas la regarder en face quand elle eut
fini et resta les yeux plaqués au sol
- allez , lève la tète , ordonna t
elle.
Rouge de honte il releva lentement la tète
vers le visage sévère de sa soeur, elle le dévisagea
avec froideur, il baissa a nouveau les yeux , incapable de soutenir son
regard.
-alors , en plus faut te ramener à la maison
, ca te dérange pas de nous faire perdre notre temps !
Il n'osa répondre pendant qu'Émilie
défaisait ses liens. Il se remit péniblement debout , gêné
par ses menottes et ses membres ankylosés. Émilie et Cindy
s'étaient rapprochées l'une de l'autre et l'observaient
sans dire un mot.
Une fois debout , il tituba nu moment avant de retrouver
l'équilibre, pendant ce temps , les filles s'étaient éloignées,
elles revinrent quelques instants plus tard prêtes a sortir, Cindy
jeta un blouson sur les épaules de Fabien
- allez dehors, fit elle en ouvrant la porte.
Fabien sortit le premier , les dex filles le suivirent
après que Cindy eut refermé sa porte à clef , il se
dirigeait vers l'ascenseur quand Candie l'arrêta :
- non , toi l'escalier ! lança t elle d'un
voix sèche et dépêche toi on t'attendra pas en bas
!
Il le vit s'éloigner vers l'ascenseur leur
lança un regard triste auquel elle n'accordèrent aucune attention.
Quand il vit l'ascenseur s'ouvrir et les filles
disparaître à l'intérieur, il prit peur de rester seul
et sengouffra dans la cage d'escalier, il descendit aussi vite qu'il
put craignant à chaque instant de rencontrer quelqu'un. Il erra
un moment dans le parking avant de trouver la voiture de Cindy. Le moteur
était deja en marche et Émilie montait au moment ou il arriva.
Elle claqua la portière et la voiture commença a avancer,
il eut juste le temps de saisir et avec bien du mal, la poignée
de la porte arrière il se jeta sur la banquette arrière pendant
que Cindy accélérait.
les deux filles discutèrent dans la voiture
tout le long du trajet . Quand ils furent arrivés, fabien eut encore
toute les peine a ouvrir la portière ,gêné par se menottes,
pendant qu'elles s'éloignaient.
Il les rattrapa a la porte de chez lui , Émilie
fit faire le tour du logement à Cindy, ouvrant grand la chambre
de Fabien
- on va l'installer la, lança t'elle, sur
son lit
Cindy se moi à fouiller dans la chambre de
Fabien, inspectant les etageres, ouvrant les tiroirs.
- celui ci est fermé à clef, fit elle
en tentant d'ouvrir un tiroir de la table de nuit
- alors Fabien, pourquoi , il est fermé ce
tiroir , lui fit sa soeur d'un ton glacial.
Tète baissé, rouge de honte Fabien
répondit
- la clef es scotchée dessous
Les deux filles ouvrirent le tiroir et pouffèrent
de rire en sortant les revues érotiques de Fabien.
- ah ca ca nous ira mieux , fit ensuite Cindy e
elle extirpa du tiroir , les cordes le bandeau et le bâillon que
Fabien navait eu toutes les peines du monde à se procurer et à
cacher
- au lit , sur le ventre imita Émilie d'une
voix sèche ,en lui indiquant son lit
Fabien n'osa rien dire et alla docilement s'allonger.
Les filles prirent les cordes et se mirent à
le ligoter ,jambes serrées , attaché aux quatre pieds du
lit. Émilie finit en lui enfonçant le bâillon et en
lui plaçant le bandeau sur les yeux.
- tu vois comme tu vas être bien la, fit elle,
je suis sur que tu en rêvais !
Et le deux filles refermèrent la porte de
la chambre en riant .