L'histoire de Fabien
chapitre 5









   Des que la porte du placard se fut refermée, Fabien se rendit compte à quel point sa position était inconfortable, ses jambes repliées , lui tiraient sur les poignets ses menottes lui rentraient dans la peau.
    Il essaya de se mettre sur le coté mais il n'avait pas assez de place, a chaque fois ses pieds heurtaient, soit le mur, soit la porte du placard.
    Il finit par trouver un début de repos en se mettant légèrement sur la coté mais sa position n'était pas tenable longtemps et il était a chaque fois obligé de se remettre a plat ventre.
    Il passa toute la nuit ainsi à se tortiller sans trouver le repos. Il dut pourtant s'assoupir quelques temps car il n'entendit pas la porte du placard s'ouvrir et ce fut la voix de Cindy qui le tira de sa torpeur
    - je t'avais dit ne pas me déranger cette nuit et tu n'as arrêter de taper au mur !
    Fabien râla sous son bâillon mais ne put rien répondre
    - tu va voir ce qui va t'arriver , continua t elle
    Il l'entendit faire quelques temps puis revenir et taper sur les touches d'un téléphone
    - bonjour ,dit elle je suis bien chez les parents de Fabien ?
    Fabien sursauta malgré ses liens, et râla de désespoir aussi fort qu'il put.
    - ah ils ne sont pas la , vous êtes qui alors ? ah sa soeur !
    Fabien hurla en lui même, il entretenait de mauvais rapports avec sa soeur qu' il trouvait insupportable, il la jalousait en même temps.
    - Figurez vous que Fabien a dormi chez moi cette nuit , mais ligoté et bâillonné et habillé en fille !
    Il en aurait pleuré s'il avait pu mais le bandeau sur les yeux les lui maintenait fermés. Il vivait la plus grande honte de sa vie
    Cindy s'était éloignée avec le téléphone après avoir repoussé la porte du placard, il entendait des éclats de voix  et lui semblait il des rires étouffés.
    Il resta longtemps au fond e son placard sans que Cindy revienne s'intéresser à lui , il se remit a remuer dans tous les sens pour échapper a sa position  trop inconfortable. Tout à coup il entendit le bruit de la sonnette à la porte d'entrée et resta paralysé de peur.
    Les pas de Cindy retentirent dans le couloir et elle ouvrit la porte.
    - bonjour Cindy !
    Fabien sursauta , paniqué , c'était la voix de sa soeur.
    - bonjour Émilie, fit la voix enjouée de Cindy
    Il entendit les deux jeunes filles se faire la bise et  commencer à papoter, elles s'éloignèrent dans l'appartement et Fabien ne les entendit presque plus, il se sentait presque soulagé .
    Son répit fut de courte durée car leur pas se firent de nouveau entendre et s'arrêtèrent devant sa porte. IL retint son souffle.
La porte du placard s'ouvrit d'un seul coup.
    - alors qu'en penses tu de ton petit Fabien ? fit cindy moqueuse
    Fabien était mort de honte, il n'osait plus bouger.
    - alors comme ca on s'habille en fille, Fabien ? et on aime bien etre ligoté ? sa soeur eut un rire moqueur, presque mauvais, et bien tu dois être content au fond de ton placard !
    - mais oui ! enchérit Cindy, c'est pour ca qu'il a fait tant de bruit cette nuit, tout heureux qu'il était d'être la !
    - laisse le donc la journée , puisque ca lui fait tant plaisir , en plus il ne te dérangera pas
    Fabien émit un râle de protestation, mais trop oser insister.
    - tu vois il dit oui , fit Émilie.
    Fabien gémit a nouveau et gigota antan qu'il put dans ses liens
    - non fit finalement cindy , tu vois bien comme il remue dans tous les sens c'est agaçant a force !
    - alors on le ramène chez nous , si tu veux, comme ca en plus tu sauras ou on habite!
    - d'accord,  je vous ramène, acquiesça Cindy ,allez debout toi , fit elle a l'adresse de Fabien.
    Celui ci se tortilla autan qu'il put et réussit a sortir du placard, il se retrouva ligote bâillonné aux pieds des deux jeunes filles qui ne semblaient pas disposées a l'aider
    - tu crois qu'il ferait un jolie fille ,disait Cindy en riant
    - on va bien voir , répondit Émilie, une fois son bâillon enlevé, et elle se pencha vers Fabien , commençant a lui défaire son bandeau sur les yeux et son bâillon.
    Il n'osa pas la regarder en face quand elle eut fini et resta les yeux plaqués au sol
    - allez , lève la tète , ordonna t elle.
    Rouge de honte il releva lentement la tète vers le visage sévère de sa soeur, elle le dévisagea avec froideur, il baissa a nouveau les yeux , incapable de soutenir son regard.
    -alors , en plus faut te ramener à la maison , ca te dérange pas de nous faire perdre notre temps !
    Il n'osa  répondre pendant qu'Émilie défaisait ses liens. Il se remit péniblement debout , gêné par ses menottes et ses membres ankylosés. Émilie et Cindy s'étaient rapprochées l'une de l'autre  et l'observaient sans dire un mot.
    Une fois debout , il tituba nu moment avant de retrouver l'équilibre, pendant ce temps , les filles s'étaient éloignées, elles revinrent quelques instants plus tard prêtes a sortir, Cindy jeta un blouson sur les épaules de Fabien
    - allez dehors, fit elle en ouvrant la porte.
    Fabien sortit le premier , les dex filles le suivirent après que Cindy eut refermé sa porte à clef , il se dirigeait vers l'ascenseur quand Candie l'arrêta :
    - non , toi l'escalier ! lança t elle d'un voix sèche et dépêche toi on t'attendra pas en bas !
    Il le vit s'éloigner vers l'ascenseur leur lança un regard triste auquel elle n'accordèrent aucune attention.
    Quand il vit l'ascenseur s'ouvrir et les filles disparaître à l'intérieur, il prit peur de rester seul et sengouffra dans la cage d'escalier, il descendit aussi vite  qu'il put craignant à chaque instant de rencontrer quelqu'un. Il erra un moment dans le parking avant de trouver la voiture de Cindy. Le moteur était deja en marche et Émilie montait au moment ou il arriva. Elle claqua la portière  et la voiture commença a avancer, il eut juste le temps de saisir  et avec bien du mal, la poignée de la porte arrière il se jeta sur la banquette arrière pendant que Cindy accélérait.
    les deux filles discutèrent dans la voiture tout le long du trajet . Quand ils furent arrivés, fabien eut encore toute les peine a ouvrir la portière ,gêné par se menottes, pendant qu'elles s'éloignaient.
    Il les rattrapa a la porte de chez lui , Émilie fit faire le tour du logement à Cindy, ouvrant grand la chambre de Fabien
    - on va l'installer la, lança t'elle, sur son lit
    Cindy se moi à fouiller dans la chambre de Fabien, inspectant les etageres, ouvrant les tiroirs.
    - celui ci est fermé à clef, fit elle en tentant d'ouvrir un tiroir de la table de nuit
    - alors Fabien, pourquoi , il est fermé ce tiroir , lui fit sa soeur d'un ton glacial.
    Tète baissé, rouge de honte Fabien répondit
    - la clef es scotchée dessous
    Les deux filles ouvrirent le tiroir et pouffèrent de rire en sortant les revues érotiques de Fabien.
    - ah ca ca nous ira mieux , fit ensuite Cindy e elle extirpa du tiroir , les cordes le bandeau et le bâillon que Fabien navait eu toutes les peines du monde à se procurer et à cacher
    - au lit , sur le ventre imita Émilie d'une voix sèche ,en lui indiquant son lit
    Fabien n'osa rien dire et alla docilement s'allonger.
    Les filles prirent les cordes et se mirent à le ligoter ,jambes serrées , attaché aux quatre pieds du lit. Émilie finit en lui enfonçant le bâillon et en lui plaçant le bandeau sur les yeux.
    - tu vois comme tu vas être bien la, fit elle, je suis sur que tu en rêvais !
    Et le deux filles refermèrent la porte de la chambre en riant .
 
 



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