Chapitre 2
....il secoue ses mains pour essayer de détacher les menottes mais n’y arrive pas . Il sens la panique monter mais en même temps il sent aussi une très grande excitation . Il essaye de trouver une solution mais rien ne vient a son esprit . Il s’imagine déjà être trouvé par le gardien et devoir être obliger de sortir des toilettes dans sa combinaison de danse menotté devant tout le monde . Depuis qu’un prof s’est fait agressé dans le lycée , le gardien fait des rondes assez souvent dans l’établissement . Sébastien sens des sanglots monter dans sa gorge mais résiste a fondre en larme. Il regarde ses mains et ses pieds et s’assied sur les toilettes …. Il ne sait pas combien de temps s’écoule comme ça mais il entend soudain la porte des toilettes s’ouvrir et des pas s’approchent des lavabos. Il reconnaît la voix d’Olivier entrain de discuter avec un autre garçon. L’autre garçon s’en va après s’être laver les mains . Il y a un moment de silence, puis la voix d’olivier s’élève dans le silence pour demander « Sébastien tu es la ? » « après un moment d’affolement Sébastien répond « oui, je suis la » « Ca va ? » « Oui ça va » répond Sébastien qui ne se voit pas en train d’expliquer à Olivier ce qui se passe Olivier reprend « Je crois que j’ai trouvé quelque chose qui t’appartient dans le couloir, c’est bizarre mais je crois que ce sont des clés de menottes » . Sébastien est affolé, que doit il dire ou faire, la situation lui échappe totalement et il ne sait pas quoi faire « J’ai reconnu les clés de menottes parce que mon père est policier » continue Olivier . Sébastien se dit qu’il doit sortir de cette situation avant que le gardien se pointe mais quelque chose dans la voix d’Olivier le met en garde. « Oui, ce sont des clés de menottes, tu peut me les faire passer sous la porte s’il te plait » demande Sébastien La porte des toilettes laisse un espace de 1 centimètre , ce qui doit être suffisant pour permettre à Olivier de passer les clés mais qui est insuffisant pour que quelqu’un regarde sous la porte. « Je préfèrerais te les donner, ouvre la porte et je te les passe » repond Olivier. Sébastien se dit que il peut ouvrir la porte avec une main et passer l’autre dans l’entrebâillement pour récupérer les clés . Pendant ces réflexions Sébastien entend un bruit, un déclic comme si un couteau suisse était ouvert . « Tu as essayer de les passer sous la porte » essaye encore Sébastien « ça passera pas » « Est ce que tu est tout seul » demande Sébastien « ouais, les cours on commencés et gilles est parti , on est que tous les deux…..qu’et ce que tu fabrique » « Ecoute j’ouvre la porte et tu me passe les clés d’accord » « Ok » « Ecoute, j’ai fait un pari et je l’ai perdu et j’ai eut un gage , c’est con mais j’ai jouer le jeu alors passe moi les clés rapidement quand j’entrebâille la porte » . Sébastien espère que ce mensonge est convaincant mais une partie de son cerveau lui souffle que ça ne passera pas « Passe moi les clés » dit Sébastien en entrebâillant la porte. Sébastien tient fermement la poignée avec son autre main et tend la paume de sa main droite pour récupérer les clés. Tout d’un coup Sébastien sent que la poignée est tirée assez fort de l’extérieur et est déséquilibré par le mouvement que fait la poignée qui pivote vers le bas . La porte s’ouvre en grand devant Olivier qui tient les clés d’une main et ….une caméra de l’autre. Sébastien tombe en avant sur les genoux et essaye de se relever tant bien que mal. Pendant ce temps la Olivier film avec la camera et un petit sourire au lèvres. Sébastien est mortifié et demande à Olivier « Arrête s’il te plait arrête ». Mais olivier continu à filmer Sébastien est maintenant debout et essaye de ses mains menottées de se cacher le visage . Ce faisant il a conscience que la combinaison de danse est ultra moulante et comme il n’a pas de sous-vêtement, ne cache rien de l’état dans lequel il est malgré la situation. Il n’aurait jamais imaginer que la situation puisse dégénérer à ce point . …