L'histoire de Sarah
Chapitre 2







    Richard se reposait au salon quand la sonnette de la porte d'entrée retentit; il fronça les sourcils, qui cela pouvait il bien être ? Il n'attendait personne, il avait bien l'intention de profiter de son week end sans être dérangé.
    Au bout de quelques instants la sonnette retentit à nouveau, il se le va en soupirant  et alla ouvrir la porte.
    Une jeune femme se tenait sur le seuil,  en tailleur gris, talons hauts, une épaisse mallette au bout de la main gauche.
    - Bonjour monsieur ! lança t elle d'un voix claire , nous réalisons actuellement une étude sur les habitudes littéraires des habitants de la commune et je me permets de venir vous solliciter.
    Richard soupira
    - vous savez, commença t il , je ne lis pas beaucoup...
    - oh, mais cela ne prendra que quelques minutes, répondit la jeune femme , nous pouvons nous installer ici au salon . Forcant presque le passage, elle entra dans le couloir et se dirigea spontanément vers le canapé du salon ou elle s'assit  et ouvrit sa mallette.
    Richard la regarda s'installer d'un regard désapprobateur et sentit la colère gronder en lui, il revint vers la jeune femme et s'apprêta a lui faire une réflexion bien sentie
    - vous lisez très peu ? c'est intéressant! fit elle avant qu'il ait pu dire quoique ce soit, justement nous proposons en même temps à nos clients cette superbe encyclopédie, très riche , joliment illustrée et très agréable à lire!
    Richard ne put se contenir plus longtemps :
    - comment tout ce baratin c'est pour me fourguer  une encyclopédie ?
    - oh mais monsieur ! Il ne s'agit pas de n'importe quelle encyclopédie, fit la jeune femme, d'un ton très sérieux, il s'agit de l'une des plus prestigieuses ! Et que vous vous offrons a un tarif des plus préférentiels, jugez plutôt !
    Et elle lui mit entre les mains une brochure de tarifs qui  fit pâlir Richard
   Pendant qu'il la consultait , la jeune femme sortait un carnet a souche.
    - Puisque nous sommes d'accord je vous propose de passer la commande tout de suite, vous bénéficiez ainsi d'une réduction supplémentaire, vous voyez la chance que vous avez !A quel nom dois je la libeller ?
    Richard la regarda un long moment en soupira bruyamment , puis d'un coup jeta la brochure de tarif sur la table basse et s'approcha d'elle :
    - alors comme ca j'ai droit a des conditions particulières ?
    - oh oui ! Tout à fait monsieur ! confirma la jeune femme avec un large sourire.
    - alors s'il vous plaît, levez vous mademoiselle, je vais vous précisez un peu quelles sont mes conditions !
    - mais certainement , monsieur ! Elle se leva tira légèrement sur sa jupe pour la rajuster, ou allons nous ?
    - oh nulle part , rassurez vous , fit Richard, j'ai juste besoin de regarder votre encyclopédie dans de bonnes conditions , tournez vous je vous prie.
    La jeune femme tourna la dos à Richard et celui ci s'éloigna quelques instants, elle n'osa pas tourner la tête, l'affaire semblait prêt de se conclure.
    - donnez moi vos mains s'il vous plaît, fit Richard une foi revenu derrière elle
    - euh... oui monsieur, s'étonna t'elle mais elle lui tendis les mains dans le dos.
    Richard lui saisit les mains fermement et referma une paire de menottes dessus. La jeune femme sursauta. De la paire de menottes, partaient deux chaînes courtes dont une était reliée a un bâillon boule constitué d'un grosse boule blanche et d'une chaînette à refermer dans la nuque.
    Avant que la jeune femme ait pu dire quoi que ce soit, il tira sur la chaîne  et dirigea le bâillon vers sa bouche, il pressa sur la boule jusqu'à obliger la jeune femme à ouvrir la bouche en grand. Une fois la boule bien enfoncée, il tira sur la chaînette et la referma à clé dans la nuque, la chaîne se tendit entre les poignets et la nuque et la jeune femme fut obligée de tirer la tète en arrière. Elle commença à se débattre , à tourner la tète de droite te de gauche mais Richard ne la laissa pas continuer ; il lui appuya lourdement sur les épaules et elle vacilla sur ses talons hauts. Lentement, elle fut contrainte de se mettre d'abord à genoux, puis lorsque Richard la poussa lentement vers l'avant elle s'allongea. il attrapa alors d'unemain  l'autre bout de chaîne qui partait des menottes. Il passa son autre main sous les chevilles et les remonta contre les poignets menottés, d'un geste ferme il passa les bracelets de menottes à chaque cheville et se releva.
    La jeune femme était allongée par terre au pied du canapé, les chevilles repliées contre les poignets menottés dans le dos ,  la tète maintenue relevée, elle gigotait de toutes ses forces sans résultats et râlait sous son bâillon.
    Richard repris alors en main l'encyclopédie et s'installa confortablement dans le canapé.
    - voilà mademoiselle fit il en lui jetant un regard distrait, voilà ce que j'appelle de bonnes conditions de consultation !
 
 

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