Histoire d'Hervé

Hervé sortit avec précaution la clé qu’il gardait précieusement au fond de sa poche, et ouvrit le seul tiroir fermant à clef de son armoire. Il en sortit le sac plastique qu’il y rangeait et en sortit les foulards, les cordes et la paire de menottes qu’il avait eu bien du mal à se procurer, tant cela l’avait gêné d’entrer dans l’armurerie sous le regard suspicieux du vendeur, mais enfin maintenant il les avait …

D’un autre sac plastique, il sortit le collant voile, le slip brésilien et la nuisette assortie qu’il avait acheté en supermarché, en même temps que pleins d’autres choses, ce qui ne l’avait pas empêché d’être terrorisé en arrivant à la caisse.

Enfin, ce soir il était seul, dans sa chambre à l’internat, Gérald, son voisin de chambre était absent comme tous les week end, il pourrait passer sa soirée ligoté et bâillonné sur son lit en collant comme il l’aimait.

Il se déshabilla rapidement et enfila d’abord le slip, puis la nuisette en enfin le collant, le passant délicatement aux chevilles, remontant doucement en le sentant crisser puis se coller à sa peau.

Une fois habillé, il s’installa sur le lit, ligota d’abord ses chevilles en faisant bien attention à faire le nœud devant lui, il fit de même pour ses genoux, qu’il entoura de trois tours de cordes blanches. La suivante, il la passa à la taille sans trop la serrer.

Il posa, bien en vue, les clés des menottes sur sa table de nuit et prenant le premier foulard y fit un gros nœud en plein milieu. Ouvrant légèrement la bouche, il y enfonça le nœud avant de serrer les bouts du foulard dans sa nuque, il s’assura qu’il était bien en place puis attrapa le second foulard et, le pliant en deux, le plaça sur sa bouche cachant le bas de son visage, il passa les bouts du foulard dans celui qu’il venait de poser et serra fortement. Remuant la tète, il s’assura que les foulards tenaient bien.

Satisfait de son installation, il s’allongea sur le lit. Attrapant les menottes il les fit passer dans la corde de la taille et respirant longuement, il referma les menottes sur ses poignets.

Hervé resta un long moment sans bouger, puis se mit à gigoter dans ses liens, juste pour bien ressentir le contact des collants et de la nuisette, remuant plus énergiquement il testa la résistance des cordes de ses chevilles et de ses genoux, en frottant la tète contre le lit, il s’assura que les foulards tenaient bien en place.

Ligoté enfin comme il l’aimait tellement, il se détendit profondément sans plus penser à rien d’autre qu’au plaisir qu’il avait d’être à nouveau attaché.

Le temps passait doucement, Hervé gigotait de temps en temps dans ses liens, se tournait d’un coté puis de l’autre savourant son plaisir.

Le temps qu’il réalise ce qui venait de se passer, il était déjà top tard, la porte de la chambre s’était ouverte et Gérald, son voisin de chambre était entré, son sac de voyage sur l’épaule, immobilisé par la vue d’Hervé, ligoté sur son lit.

Gérald rougit en le découvrant dans cette position et n’osa plus bouger. Hervé était encore plus gêné, et il sentit le rouge lui monter au front à son tour. Pendant que Gérald posait son sac a terre, Hervé se redressa et s’asseyant sur le bord lit, attrapa comme il put les clés des menottes posées sur la table de nuit, tremblant il mit du temps à trouver les serrures mais il réussit à se libérer les mains avant que Gérald ne s’approche de lui.

Défaisant rapidement les cordes de ses chevilles et se ses genoux , il s’enfuit littéralement vers la salle de bain ou il enleva ses baillons et se déshabilla avant de remettre une tenue de garçon.

Il ressortit, rouge de honte, tète baissée, n’osant regarder Gérald. Celui ci n’était pas plus à l’aise et défaisait lentement son sac de voyage.

Hervé retourna sur son lit tète baissée, il prit en passant un livre sur son bureau et fit mine de lire, mais le silence entre était trop pesant.

Gérald s’arrêta de ranger ses affaires. Les deux garçons restèrent à nouveau silencieux. Quand il eut fini de ranger ses affaires, Gérald se mit à lire sur son lit, lui aussi. Gérald ne dit plus rien pendant un moment puis reprit : Hervé rougit violemment Le reste de la soirée se passa sans qu’ils évoquent autrement cet incident. Les jours suivants, Hervé reprit le moral, Gérald ne lui ayant jamais reparlé de quoi que ce soit.

Le week end suivant arriva et Hervé s’apprêtait à le passer seul à nouveau, mais alors que d’habitude, le vendredi soir, après les cours, Gérald se préparait à partir, ce soir là, Hervé le trouva sur son lit, à feuilleter une revue.

les deux jeunes gens restèrent silencieux, un long moment. Hervé ravala sa salive. Gérald ne dit rien

- en fait…les deux…finit il par dire.

Hervé avait le cœur qui battait très fort, il savait qu’il rougissait terriblement.

- je ne sais pas trop comment dire, fit il enfin.

Gérald tourna la tète pour ne pas être vu par Hervé, c’est à peine si Hervé l’entendit parler :

Hervé se tordit les doigts, trop mal a l’aise. Il regretta dans l’instant ce qu’il venait de dire mais ne sut pas comment rectifier, Gérald ne dît rien de plus et il allait se replonger dans ses devoirs quand il l’entendit à nouveau : la phrase finit dans un souffle, Hervé douta même de l’avoir entendu. Il respira lourdement, et resta sans répondre, ni l’un ni l’autre n’osaient se regarder en face Gérald regardait dans le vide. Hervé rougit à nouveau fortement, il n‘avait jamais pensé que Gérald pourrait lui faire cette proposition

Il se sentait trop gêné pour accepter de faire ca.

Gérald eut l’air si triste qu’il s’en voulu d’avoir dit ca. sans quitter sa revue des yeux, Gérald répondit : Hervé sentit son cœur battre très fort, il mit un moment à répondre Puis après un long silence Ce fut au tour de Gérald se sentir son cœur marteler sa poitrine

-pourquoi pas, fit il dans un souffle, nous avons le temps ce week-end

Sans repondre et sans regarder Gérald, Hervé se leva et sortant sa clé ouvrit le tiroir de son armoire ou il enfermait ses accessoires, il déposa le sac plastique sur son lit en sortit celui contenant les sous-vêtements et, avec beaucoup de précautions, en sortit deux collants. Il les posa bien a plat sur le lit, puis, replongeant dans le sac en sortit tout aussi délicatement deux slips et deux nuisettes assorties, un ensemble blanc brillant et un ivoire nacré. Il garda le blanc pour lui et présenta l’autre à Gérald, sans relever la tète. Gérald regarda longuement l’ensemble puis le collant sans répondre. Il les prit enfin dans ses mains en murmurant simplement Ils se mirent chacun sur le bord de leur lit, se tournant le dos et après s’être déshabillés commencèrent à revêtir leur nouvelle tenue, enfilant d’abord le slip, puis les collants, les faisant lentement glisser le long des jambes avant de les ajuster, enfin la nuisette qu’ils firent descendre sur leurs épaules.

Gérald se retourna vers Hervé alors que celui ci était en train d’étaler sur le lit ses cordes et ses foulards. Ils restèrent un instant silencieux et immobiles à les contempler, puis gerad demanda :

Sans attendre, Gérald s’installa sur son lit, cala son oreiller et croisa ses mains dans son dos. Le cœur battant, Hervé vint s’installer au bord du lit et prit dans sa main les chevilles de son ami, de l’autre main, il prit une corde de deux mètres et commença à ligoter les chevilles. Gardant ses jambes relevées, il lui ligota les genoux, Gérald ne bougea pas. Pas très à l’aise pour s’occuper des poignets, il s’installa finalement a califourchon sur les cuisses de gerald, ils sentirent leur collant se frotter l’un a l’autre, Hervé s’assit finalement sur le son corps.

Comme Gérald gardait les mains bien croisées, il n’eut pas de mal à passer une corde autour, d’abord de gauche à droite des poignets, puis de haut en bas avant de serrer le nœud au milieu des poignets. Il se retourna ensuite pour attraper le foulard qu’il avait posé à coté des pieds. Il y fit un nœud pas trop gros et s’approcha de la bouche de Gérald, celui ci, voyant le foulard arriver ouvrit docilement la bouche et Hervé y enfonça doucement le nœud avant de tirer sur les bouts du foulard qu’il serra ensuite dans la nuque.

Gérald émit un grognement et fit oui de la tète Gérald ne put répondre que par un râle et ce qui ressemblait à un haussement d’épaules Gérald fit oui de la tète Apres s’est redressé, Hervé retourna s’allonger sur son lit et regarda longuement son ami ligoté qui lui cachait sa tète. Il le vit gigoter dans ses liens comme il le faisait lui-même, relever puis baisser la tète pour comprimer son foulard, ses poignets se tortillaient de temps en temps autour de la corde, son bassin se soulevait à intervalles réguliers.

Il abandonna finalement le livre qui traînait sur son lit pour garder le regard sur Gérald, il appuya la tète sur sa main et resta à rêver en surveillant Gérald

Les trente minutes s’écoulèrent un peu trop rapidement à son goût et retournant s’installer accroupi sur son ami, il se prépara à défaire le foulard.

Gérald émit un petit râle et le regarda presque avec tristesse, Hervé en resta indécis. Gerald fit oui de la tète Gérald fit à nouveau un signe d’acquiescement Hervé resta un moment assis sur le corps de son prisonnier, ils ne bougeaient plus ni l’un ni l’autre. Puis Gérald se remit à gigoter, Hervé resta encore assis sur lui, puis finit par se relever. Gérald ne bougea plus

Les quinze minutes passèrent encore bien vite et cette fois ci, Hervé ne proposa pas de prolonger la séance de son ami. S’installant à nouveau a califourchon sur les cuisses de Gérald, il lui prit les poignets et se mit à défaire le nœud, s’approchant, il lui défit le bâillon et fit glisser le foulard vers sa bouche. Gérald referma la bouche des qu’il fut libéré et se massa les joues rougies par la marque du foulard, pendant ce temps, Hervé défaisait les cordes des genoux, puis soulevant à nouveau les chevilles défit le nœud qui les entravait.

Les deux garçons restèrent ensuite un long moment à ne rien faire, Hervé rassembla ses cordes et retourna s’allonger sur son lit. Gérald vint le rejoindre quelques instants plus tard et s’assit sur le bord de son lit.

Sans répondre, Hervé se mit sur le ventre et spontanément croisa ses mains dans son dos. Gérald le regarda un moment sans bouger puis attrapa une première corde qu’il passa sous les chevilles d’Hervé, les soulevant juste légèrement, tirant sur chaque bout de la corde, elle se tendit aussitôt contre les chevilles, il glissa enfin la corde entre les chevilles et serra le nœud. Il saisit après une autre corde qu’il fit glisser sous les cuisses, remontant le long des collants, il accompagna e mouvement de la corde en laissant ses mains effleurer le collant, il fit trois tours de corde en allant à chaque fois attraper sous les genoux l’autre extrémité de la corde. Comme pour les chevilles, il passa la main a l’intérieur des cuisses pour faire un tour de corde et y faire le nœud

Il alla chercher une autre corde avec laquelle il commença à ligoter les poignets d’Hervé, d’abord trois tours entre les poignets de haut en bas, puis croisant la corde deux autres tours en travers, il s’aperçut qu’après cela il lui restait encore une bonne longueur de corde, il avait du en prendre une plus longue sans faire attention. Il choisit donc de passer chaque bout de la corde contre le ventre de son ami. Il s’installa à son tour à califourchon sur sa victime et, se penchant en avant il prit une extrémité de la corde dans chaque main avant de les glisser sous le ventre d’Hervé la ou le collant rejoignait la nuisette. Hervé sentit ses mains glisser sur son ventre s’entremêler et repartir avec un bout de la corde, celle ca se serra contre son ventre et Gérald lui fit faire un dernier tour autour des poignets avant de faire le nœud.

Hervé se tortilla pendant quelques instants pendant que Gérald se redressait, remua ses poignets dan ses liens. Gérald attrapa les deux foulards qu’il avait à sa portée, le nœud du premier était toujours en place, il s’approcha donc de la tète d’Hervé, celui ci voyant le foulard arriver, ouvrit à son tour la bouche. Le nœud prit facilement place et Gérald n’eut qu’a tirer sur les extrémités du foulard, tendant légèrement la tète d’Hervé en arrière pour bien plaquer le foulard contre la bouche, il fit enfin un nœud dans la nuque qu’il serra longuement.

Attrapant le deuxième foulard, Gérald réfléchit un petit moment à son utilisation, il décida finalement de le plier le moins possible. Il le passa devant la tète d’Hervé, celui ci, voyant e foulard qui lui faisait face, releva à nouveau le visage pour le laisser glisser sur sa peau, Gérald le présenta en losange devant Hervé et en en prenant deux coins la plaque sur le visage de façon à le recouvrir entièrement, il rabattit rapidement les coins du foulard dans la nuque et les serra. Surpris de cette initiative, Hervé, a moitié aveuglé remua la tète de gauche et e droite, mais le foulard était déjà trop bien serré, Gérald reprit les bouts du foulard qui dépassaient du menton et du front et les replia dans le foulard.

Gérald resta à son tour longuement à contempler son travail, accroupi sur les cuisses de son ami. Hervé remuait régluierement, Gérald le sentait onduler sous lui, leur collant crissaient l’un contre l’autre. Peu pressé de se relever, Gérald le regarda tortiller ses poignets, tenter de les soulever sans y parvenir.

Il se releva finalement et retournant s’allonger sur son lit, passa son bras sous sa tète et resta à contempler son ami ligoté qui se tortillait dans ses liens

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