L'histoire de Fabien
chapitre 7






    Les slows durèrent une éternité, enfin, tout au moins, les garçons le pensèrent ils, sous les regards moqueurs des filles et ceux envieux des copains de marc.
    Quand enfin , la techno revint, ils retournèrent s'asseoir.
    - vous avez été très mignon tous le deux , assura Cindy
    - bon vous restez la pendant qu'on va danser , ajouta Émilie , et pas de bêtises, hein, soyez sages , on vous surveille !Eux aussi derrière, et désignant les garçons.
   Les filles s'éloignèrent sur la piste, et se mirent a danser sans retenue, les deux jeune gens les regardèrent avec envie . Fabien aurait bien voulu en profiter pour rentrer chez lui mais se souvint qu'il n'avait pas les clefs de la maison.
    Cindy revint tout à coup vers eux
    -Marc , sois plus affectueux avec elle, passe lui ta main autour du cou au moins, sinon tes copains vont vraiment se poser des questions !
    Elle leur fit un grand sourire et attendit.
    Marc regarda Fabien puis se décida a passer son bras autour du cou du jeune homme
    - allez prends lui la main, fit Cindy a l'adresse de Fabien et pose une main sur sa cuisse
    Fabien soupira puis obéit
    - allez un sourire, continua t elle , on vous regarde...
    Elle les quitta ave un sourire narquois et retourna danser . Fabien et Marc restèrent blottis l'un contre l'autre.
    Les filles dansèrent ensemble longuement aussi bien la techno que les slows. Pendant ce temps ni Marc ni Fabien n'osaient parler.
    Elles revinrent finalement s'asseoir a cote d'eux tout en buvant, papotant et pouffant de rire.
    la nuit était deja bien avancée quand elle décidèrent qu'il était temps de rentrer . Tout le monde se leva et Marc se préparait a retourner avec ses copains quand Cindy l'arrêta:
    - non non, toi tu restes avec Fabienne !
    - mais pourquoi ? implora Marc
    - voyons, tes copains ont bien vu que t'en sortais bien avec elle, ils ne comprendraient pas que tu la laisses tomber maintenant... tu préfères que je leur dise quoi ? que tu sors avec elle... ou que tu as de drôles de mœurs ?
    Marc baissa la tête et rougit , il suivit les filles qui se dirigeaient vers la porte , Fabien a son bras , ils firent un signe aux copains et sortirent sur le parking.
    Émilie et Cindy riaient
    - ah, quelle soirée sympa!
    - allez en voiture tout le monde!
    Fabien et Marc s'assirent à l'arrière et Cindy ramena tout le monde chez elle.
    - je n'ai pas beaucoup de place chez moi , tu sais lança t elle a Marc ,  l'autre fois , Fabienne a même du dormir dans le placard ici, en le désignant du doigt.
    Marc osa:
    - je peux rentrer chez moi , je...
    -mais non , poursuivit Cindy , Fabienne te fera une petite place
    - on ca ne me plaît pas trop ca , intervint Émilie, ils vont faire des cochonneries ensemble, tout amoureux comme ils sont !
et elles eclaterent de rire
    - attend on va arranger ca, fit Cindy
    Elle s'éloigna et revint quelques instants après avec plusieurs cordes a la main et plusieurs foulards.
    - allez , Fabienne , montre lui comment on s'installe !
    Fabien blêmit
    - oh non s'il vous plaît
    - allons intervint Émilie, tu a décidément envie qu'on raconte ta vie
    Fabien baissa la tète, puis , d'un mouvement las se mit a genoux et s'installa au fond du placard
    - j'ai mis une couverture par terre , ce sera doux , tu vois, comme je penses a toi, fit Cindy, allez! Marc , a ton tour
    Désemparé Marc obéit et se coucha a plat ventre comme il put ,collé a Fabien, tant le placard était étroit.
    - tiens prend ces cordes et fait comme moi , je fais Fabienne, toi Marc.
    Les deux jeunes filles, s'installèrent et commencèrent a ligoter les chevilles des garçons , puis repliant leur jambes , les attachèrent a leurs poignets croisés dans le dos. Elle prirent ensuite des foulards et leur bandèrent les yeux , elle finirent par un foulard plié, plaqué sur la bouche pour les bâillonner.
    Elles se relevèrent , satisfaites de leur travail.
    - voilà comme ca il seront sages, ils ne feront pas de bêtises , et nous n'aurons rien a nous reprocher !
    Les deux filles se regardèrent et pouffèrent de rire avant de refermer la porte du placard.
 
 


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