Chapitre 2
-Ca peut en être une autre
. -Non car lors de mon kidnapping, je n’ai pas été endormie
et nous avons peu roulé. Mais de là à…. »
La porte s’ouvrit et un colosse au visage patibulaire
et aux cheveux en brosse entra dans la cellule.
Il faisait au moins 1m95 et 130 kg de muscles. Il dit d’une voie rauque
dans un anglais fortement teinté d’accent slave:
« Salut la nouvelle française. Moi c’est Vlad, comme le
comte Dracul, et si tu me cherches, je serai plus méchant que lui.
Je vais te détacher et tu vas aller à table ».
Il s’avança vers Alex et voulut ouvrir son
collier. Hélas la serrure résista.
« Eh merde, j’ai pas pris la bonne clé. Bouge pas poupée,
je reviens dans cinq minutes ».
Il claqua la porte et Alex dit :
« les copines, je vais essayer de m’évader. Apparement
chaque collier a sa clé et je ne vais pas pouvoir vous aider, mais
je reviendrai avec du secours.
-t’évader, mais tu es folle, dit Cindy. Vlad va te mettre en
pièces.
-Ne t’inquiètes pas pour moi et fais moi confiance »
La porte se rouvrit et Vlad détacha le collier
d’Alex. Il lui ôta ses menottes aux pieds et aux poignets, et Alex
les frotta vigoureusement pour rétablir la circulation. Avant de
se lever, il frotta également ses chevilles, bien marquées
par les menottes à travers le nylon noir de ses collants.
Avant qu’Alex ait pu renfiler ses escarpins, Vlad
le prit par le bras et ils sortirent dans le couloir.
Apparement d’autres gardes étaient là et vaquaient à
des occupations. Ils n’avaient rien à envier à l’antipathie
de Vlad.
Vlad et Alex empruntèrent un escalier, et par un soupirail,
Alex vit qu’il était au rez-de chaussée.
Ils entrèrent dans une cuisine et Vlad referma la porte derrière
lui.
Au moment où il se retournait, la tranche
pied nyloné d’Alex venait de fortement le frapper à la base
du nez. Il n’eut même pas le temps de crier qu’une volée de
coups s’abbatirent sur son visage et son plexus solaire, et Vlad tomba
en avant, complètement KO dans le mélange du sang qui lui
coulait du nez et des dents qu’il avait oublié sur le carrelage.
Alex commenca par le fouiller et ramassa le trousseau
de clé qu’il portait. Il allait sortir mais se ravisa. Peut-être
y-avait-il des complices armés non loin dans le couloir, et les
experts en arts martiaux n’arrêtent les balles que dans les films
de science-fiction.
Alex alors regarda Vlad gisant dans son sang. Il portait une polaire
avec une capuche.
Alex déshabilla Vlad et prit ses vêtements
et ses baskets et il ôta sa perruque et la mis dans son pantalon.
Au moment où il était presque habillé, Vlad ouvrit
un œil torve et commenca à grommeller. Un double tsuki au visage,
le renvoya au pays des songes.
Alex ouvrit légèrement la porte pour
voir si le couloir était vide, puis il se faufila dans le couloir
et ne croisa personne. Il trouva facilement la sortie mais deux hommes
la gardaient en discutant. Il s’avança vers eux d’un pas assuré,
avec la capuche rabattue pour ne pas montrer son visage, et lorsque les
deux gardes s’aperçurent de l’imposture, il était déjà
trop tard pour eux, Alex les avait éparpillé sur le sol.
Alex cette fois avait frappé fort en des
points vitaux et il s’aperçut qu’il avait tué un des deux
hommes par un coup porté sévèrement au niveau du larynx,
afin d’empêcher qu’il crie. L’autre était peut-être
vivant mais pas brillant, mais il fallait bien sauver sa peau. Si on lui
demandait des comptes, la légitime défense ne ferait aucun
doute.
Alex ouvrit la porte.
C’était bien la ville. Il pleuvait et il
était environ 19 heures.
La zone semblait déserte et Alex contourna
le batiment pour se retrouver dans la rue. C’est alors qu’une immense douleur
dans le bras gauche, le stoppa net et il s’affala inconscient sur le bitume.
Il sentit qu’on le menottait derrière le dos et qu’on le mettait
dans une voiture. Il pensa que c’était la fin, que les ravisseurs
ne lui pardonneraient jamais la mort d’un des leurs, et il se laissa sombrer.
Lorsqu’il se reveilla, il était dans une
grande pièce sombre.
-Tu te fous de ma gueule fumier, dit-elle en le giflant. T’es pas une
femme. D’accord tu as des traits fins et tu es plutôt mignon, mais
t’es pas une femme. Pourquoi t’auraient-ils kidnappés ?
-C’est que…. -C’est que quoi ? parles !
-C’est que..hum…c’est que souvent je me fais passer pour une femme.
J’adore me travestir
. -Non mais tu crois pas que je vais avaler ça en plus non ?
-Si si je vous assure. Soulevez mon pantalon de survetement sur ma
jambe. Je portes des collants en dessous, regardez !
-Voyons ! »
Elle s’approcha et souleva le pantalon, découvrant
sa jambe gainée de noir transparent.
« Ca serait vrai alors ? Tu es gay ou quoi ?
-Non, non, je suis hétéro mais j’aime vivre habillé
en femme, sauf lorsque je veux en trouver une. Sous mon survet, je suis
en robe et ma perruque est cachée dans le haut du pantalon de survet.
J’ai assomé deux des kidnappeurs et en ai tué un autre surement.
-Et comment ? tu n’avais même pas d’arme. -Détachez moi,
vous comprendrez.
-Ca c’est hors de question tant que je n’en sais pas plus.
-Détachez moi les jambes, juste, je vous montrerez.
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